PRISE DE POSITION du Groupe des Psychiatres-Psychothérapeutes Genevois concernant les tâches qui ne pourront plus être effectuées en raison de la baisse temporaire de la valeur du point Tarmed.
Les médecins psychiatres effectuent en effet beaucoup de tâches qu’ils ne peuvent facturer en raison des limitations du système de tarification et qu’ils continuaient à assurer tout de de même pour la qualité des soins.
Ayant une baisse actuelle de leurs revenus importantes, ils ne pourront plus se permettre d’assurer ces prestations :
1. Les médecins psychiatres-psychothérapeutes ne pourront plus prendre le temps d’orienter par téléphone toutes les personnes qui les contactent lorsqu’ils n’ont plus de place.
2. Les médecins psychiatres-psychothérapeutes ne seront plus en mesure de se rendre à des réseaux au sein des hôpitaux universitaires de Genève, ceux-ci n’étant pas remboursés.
3. Devant travailler davantage, les médecins psychiatres-psychothérapeutes ne pourront plus assurer le rôle de piquet qu’ils effectuaient auprès de leurs patients, répondant jour et nuit ainsi que pendant leurs vacances au téléphone en cas d’urgence.
4. Les médecins psychiatres-psychothérapeutes auront probablement également des délais dans la rédaction des formulaires administratifs.
5. Les médecins psychiatres-psychothérapeutes ne seront plus en mesure d'évaluer des situations qu’ils ne connaissent pas après 30 séances de psychothérapie chez un psychologue.
Autrement dit ne pourront être évalués, que les situations qui sont conformes au règlement établi entre l'AMGe et l'AGEPsy.
Ces mesures s’appliqueront tant que cette mesure provisoire est en place.